3 questions à Virginie Willaert
Région et filiale
Publié le 05/11/2019
Découvrez Virginie Willaert, ambassadrice du réseau en région Auvergne-Rhône-Alpes, qui s’est prêtée au jeu de l’interview.
Pouvez-vous vous présenter ?
Ayant évolué dans des postes d’ingénieure études à directrice d’études / directrice de projet sur des aménagements urbains, autoroutiers puis ferroviaires, j’occupe maintenant la fonction de directrice technique Transports Guidés Urbains au sein d’Egis rail. Mes enjeux sont l’accompagnement et le développement des équipes, pour réussir nos grands projets de transports en France et à l’international.
Également engagée dans des actions transverses et différents réseaux socio-professionnels notamment Syntec, je suis membre du Conseil d’administration de l’école d’ingénieurs ENTPE et ambassadrice Alter Egales AURA.
Quel lien entretenez-vous avez Alter Egales ?
Proposée par mon directeur Général lors de la création du réseau Alter Egales en Rhône-Alpes en 2013, j’ai d’emblée été séduite par l’approche de ce réseau placée sous le signe de la mixité voulue, de la bienveillance et de la transparence dans les échanges.
Ce réseau m’a de plus permis de rencontrer et de créer des liens privilégiés avec de nouvelles personnes, et grâce à elles, de mieux connaître les différentes entités du groupe Caisse des Dépôts.
D’où vient votre engagement ? Expérience, rencontre...
A titre professionnel, de par ma formation ingénieure TP* où en 1990 les promos féminines étaient encore « exceptionnelles », et en début de carrière dans ce secteur très « masculin » pour ne pas dire sexiste.
Et a fortiori à titre personnel puisque je suis maintenant maman d’une jeune fille de 17 ans qui n’a pas de censures dans ses envies et ambitions, et d’un jeune garçon de 14 ans qui deviendra adulte dans un monde que j’espère encore plus mixte et équilibré.
- Ma « pire anecdote » : réaction d’un chef : « ah vous allez vous mariez donc bientôt plus dispo avec un bébé en vue ? »
- Ma plus grande « leçon » : avoir réussi à ne plus culpabiliser et à ne plus choisir entre ma vie familiale et professionnelle et réaliser que c’est notre défi commun à toutes et à tous,
- Mon pire cauchemar : avoir un poste parce que je suis une femme et non pas parce que je le mérite.
- Mon meilleur souvenir : avoir eu le poste parce que je le mérite ; et, en tant que rare femme en comité de direction, d’apporter aussi ma sensibilité et perception complémentaire.
Je n’en demeure pas moins optimiste et positive sur le chemin sociétal parcouru même si nous devons collectivement rester vigilants et conscients des défis importants qui restent à relever en France et ailleurs.
*TP = Travaux Publics