Lisa Agostini, étoile montante du digital

L’incub’action Digital & Mixité inaugure des portraits de femmes vectrices de la transformation digitale au sein du Groupe ! Premier rôle modèle au micro d’Alter Egales, Lisa Agostini, Chargée de produits digitaux à la Banque des Territoires.

Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? Dites-nous tout !

Bonjour le réseau Alter Egales ! Je m’appelle Lisa, j’ai 26 ans et suis née à Paris. Depuis juillet 2019, je suis chargée de produits digitaux au sein de la Banque des Territoires, à la Ruche.

Diplômée de l’EM Normandie, je me suis spécialisée, au cours de mon alternance, dans le web marketing/communication. Mon équipe était composée de 15 personnes dont seulement 3 hommes. Le cliché de la com’ dans toute sa splendeur ! Puis, j’ai débuté ma carrière professionnelle en tant que consultante, dans une SSII, pour laquelle j’ai eu la chance de réaliser une mission en tant que business analyst auprès de la Caisse des Dépôts, sur le projet « plateforme » de la Banque des Territoires. Je n’en suis jamais partie !

Aujourd’hui, mon rôle de chargée de produits digitaux consiste à réceptionner les besoins du métier, puis de les traduire techniquement et fonctionnellement auprès des développeurs. Les demandes sont soit à long et moyen termes, soit plus ponctuelles et concernent les anomalies visuelles ou fonctionnelles sur le site internet qui freinent le parcours client. Notre équipe, mixte travaillent en méthode Agile. Elle est composée d’une product owner, de trois business analyst (deux femmes et un homme) et de six développeurs, tous des hommes…. Autre cliché bien respecté !

Avez-vous ressenti des freins/obstacles en vous orientant dans le digital ? Si oui, lesquels et comment les avez-vous surpassés ?

Je n’ai jamais ressenti d’obstacles orientés sur mon genre. Être une femme dans un environnement digital, que ce soit durant mes études ou au début de ma carrière n’a jamais été un frein.

En revanche, les stéréotypes étaient plutôt axés sur mon jeune âge, souvent assimilé à un manque de crédibilité. Sur ce point, je précise que je n’ai jamais ressenti ce type de « discrimination » au sein de mon équipe à la Caisse des Dépôts. La génération X et Y travaille se côtoie et nos différences d’âge ont à contrario un effet bénéfique, car nous nous complétons. L’ancienneté appelle technicité et expérience et je pense apporter mes propres usages, ma vision et de nouvelles compétences.

Par ailleurs, je fais face aux obstacles, au niveau professionnel ou personnel, avec rapidité, sérénité et détermination. Je suis convaincue que ces aptitudes résultent de mon expérience de plus de 16 ans à l’étranger, principalement en Afrique et au Moyen-Orient. Mes parents ayant des carrières internationales, j’ai changé de pays, de cultures et d’écoles tous les trois ans. Grâce à cet apprentissage, je ne redoute aucune transformation et sait réagir efficacement à une situation stressante ou à un sujet épineux.

 

Au-delà des qualités techniques, quelles soft skills sont selon vous primordiales pour évoluer à l’ère du tout-digital ?

A l’ère du digital, la culture est primordiale et il faut se maintenir informé sur la sécurité des données. En particulier sur l’usage et l’impact social de la consommation de nos informations personnelles par les entreprises. Très concernée par cette problématique, j’ai consacré mon mémoire de fin d’études à la question « Comment les entreprises peuvent-elles convaincre leurs utilisateurs à divulguer volontairement leurs données personnelles. »

Bien que la data aie un rôle important en tant qu’individu et professionnel, il convient d’être vigilant sur l’impact de la réception et de la gestion de ces données. Être aussi conscient de l’influence que l’on peut retirer des datas, notamment en termes d’orientation politique et de consommation. Dans ce flot d’informations, nous devons conserver notre propre opinion et rester en alerte sur cette potentielle restriction invisible de nos libertés.

En termes de réseaux sociaux, je n’utilise que LinkedIn, pour renforcer mon réseau professionnel et Instagram. Ce dernier me permet surtout de découvrir de nouvelles startups locales qui développent des projets innovants.

Qui a été votre rôle modèle ? / Qui vous a inspiré à travailler dans le digital ?

A mon sens, nous débutons tous avec un bagage d’empreintes internes et externes forgées par notre personnalité, notre éducation et formation, notre culture et société et notre environnement social. Je suis issue d’une famille nombreuse où les femmes sont majoritaires. Mes cousines occupent des postes stratégiques au sein de leurs entreprises et exercent surtout dans le domaine du digital. Durant mes études, j’ai donc réalisé trois stages à leurs côtés et ai réalisé que ce qui me motive vraiment ce sont les métiers qui allient le digital et le web.

Ce monde du digital me convient parfaitement, il n’y a aucune routine et il s’agit de constamment innover, trouver des solutions pour le client final. Pour moi, les deux mots d’ordre dans ce milieu sont réflexion et challenge !

 

Portrait chinois | Si j’étais...

  •  une technologie : une application mobile
  •  une start-up : Fempo
  •  un leitmotiv : Stronger together !