[Portrait] Carole, collaboratrice et karatéka accomplie et engagée !

En cette année de Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Alter Egales vous propose le portrait de collaboratrices et collaborateurs sportifs et engagés. Dans ce premier épisode, Carole Ghilardi, responsable de la Relation de place et Partenariats au sein de l’Établissement public, nous parle de sa passion pour le karaté, des nombreux bienfaits de la pratique de ce sport et de son engagement à l'enseigner.

Karatéka depuis près de 40 ans, Carole redécouvre la pratique de cet art martial après avec une période d’interruption de 18 ans, et devient monitrice d’arts martiaux en 2019. Elle pratique également le Kobudo, discipline qui s'intéresse à l'étude et aux maniements des armes traditionnelles japonaises, qu’elle complète par du ju-jitsu, technique de combat développées par les samouraïs durant l'époque d'Edo.  En sportive accomplie, Carole pratique le Yoga depuis 23 ans, le ski alpin quand elle en a l’opportunité et d’autres activités.

Le karaté, une rencontre, un émerveillement

C’est lors d’un séjour estival aux Arcs, en 1986, que Carole découvre le karaté : « ça a été un choc ! Je pensais que le karaté n’était pour moi en tant que femme, qu’à 20 ans, j’étais trop vieille pour commencer une nouvelle activité sportive a fortiori un art martial ».

De retour à Lyon, elle rejoint un club de karaté et s’initie au Shotokan, un style d'art martial, qui fait partie du karaté-do. Historiquement cet art s’apprenait la nuit, de manière confidentielle, et le professeur choisissait ses disciples : « C’est beau, c’est très esthétique et c’est aussi très mystérieux. »

Après plusieurs années de Pratique, Carole s’installe à Paris où elle change de vie professionnelle / personnelle, et arrête le karaté. A l’approche de la cinquantaine, et à la suite de problèmes de santé, elle décide de reprendre cette activité qui lui procurait tant de bienfaits. « Et là j’ai arrêté de fumer du jour au lendemain grâce au karaté. Au-delà du sport de combat, c’est une discipline qui comprend tout un panel d’exercices qui sont bénéfiques tant pour le corps que pour l’esprit. » explique Carole.

Le karaté, un art « complet »

C’est une discipline, au-delà d’un sport, qui présente plusieurs facettes.  Il fait partie des arts martiaux raffinés et complets ; il offre un cadre de pratique très étendue : pratique traditionnelle, compétitions sportives kata et/ou combat, sport de loisir ou de bien-être.

« Le karaté fait tout travailler : la coordination, le mental, l’équilibre, la souplesse, les appuis, le renforcement musculaire, le renforcement osseux… c’est une merveille, un super médicament en tant que tel » s’enthousiasme Carole.

Le karaté est une discipline sociale. L’entrainement commence et finit par le « rei » : plus qu’un salut, c’est une marque d’estime pour les autres et soi-même. Dans un dojo, tout le monde pratique avec tout le monde et apprend de toutes les situations.

« C’est une discipline ouverte à tout le monde. On peut le pratiquer petit et jusqu’à 90 ans, on peut le pratiquer valide mais aussi en situation de handicap », souligne Carole, « Au départ, on s’adapte au karaté et après c’est le karaté qui s’adapte à toi, à ton physique, à tes envies, à ta santé, à tes besoins. C’est merveilleux parce que cela permet d’ouvrir d’autres horizons ».

Enseigner le karaté : à la fois transmettre une discipline, un art, ... 

Carole passe son 1er dan puis les suivants jusqu’au 3ème. En 2019, elle obtient son Certificat de Qualification Professionnelle « Moniteur d'Arts Martiaux », et complète par une formation Sport-Santé Prescri'Forme.

Depuis deux ans, Carole Ghilardi initie des collaboratrices et collaborateurs au Karaté-Défense, orienté Santé, au sein de l’USAC Île de France (Union sportive et artistique de la Caisse des Dépôts), à titre bénévole.

« Après la pandémie, j’ai ressenti une grande fatigue chez les collaborateurs et j’ai pensé que le karaté leur ferait du bien. J’aime beaucoup l’objet de l’USAC qui permet aux collaborateurs de se retrouver dans un cadre convivial autour du sport ou de l’art, et c’est tout naturellement que je leur ai proposé de dispenser un cours de karaté hebdomadaire, tourné autour de la santé et du bien-être. » précise Carole.

En tant qu’enseignante, deux objectifs lui tiennent à cœur.  Le premier, c’est dispenser un enseignement progressif et adapté des positions, des techniques (attaques et défenses) et des déplacements ; les élèves peuvent ainsi évoluer selon leur rythme, en toute confiance.  La second, la pratique du karaté doit rester un plaisir et un moment convivial.

« Il s’agit d’une démarche personnelle pour apporter du bien être aux autres mais c’est aussi une forme de plaisir égoïste, je voulais partager cette discipline très riche et que les autres y prennent autant de plaisir que moi. Et on progresse ensemble, parce qu’en tant que professeur, je m’améliore aussi à leur contact ! » conclut Carole.

Le mot de la fin : pratiquez le sport. Chacun doit trouver celui qui lui convient. N’ayez pas d’idées préconçues sur les disciplines qui évoluent. Le karaté fait partie des plus ouvertes, vous devriez pouvoir trouver le cours qui vous convient.

 

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