[Replay] « Violences faites aux femmes : voir, comprendre et agir » avec Sarah Barukh
Interne
Publié le 24/11/2025
À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, le réseau Alter Egales met en lumière le témoignage puissant de Sarah Barukh, écrivaine et militante engagée. À travers une série de vidéos, elle aide à comprendre l’ampleur du phénomène, ses formes multiples et les moyens d’agir.
Comprendre un phénomène qui persiste
Une femme sur trois déclare avoir subi des violences au cours de sa vie. Et en France, un féminicide est encore commis tous les deux à trois jours. Malgré les mobilisations, les violences persistent et évoluent : cyberharcèlement, violences économiques, stratégies d’emprise… Sarah Barukh rappelle que les violences peuvent toucher n’importe qui, quel que soit le milieu social ou l’âge, et qu’elles s’inscrivent dans des mécanismes complexes.
Vidéo : Comprendre le Féminicide ? – 10mn [04:44 / 16:24]
Vidéo : Les personnes touchées ? – 3mn [21:39 / 23:12]
Des violences aux visages multiples
Les violences les plus visibles restent physiques : coups, agressions, mutilations, féminicides… mais elles ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
Derrière un écran, le cyberharcèlement prolonge la violence bien après les faits, tandis que les violences économiques — confiscation des papiers, contrôle de l’argent, interdiction de travailler — enferment peu à peu les victimes dans une dépendance totale.
Sarah Barukh explique comment ces mécanismes d’emprise s’installent progressivement et rendent le départ particulièrement difficile. Elle aborde également une réalité peu connue : le suicide forcé, forme extrême de violence psychologique, aujourd’hui reconnu comme une forme de féminicide.
Vidéo : Types de violence et les signaux majeurs – 8mn [23:13 / 30:50]
Vidéo : Suicide forcé – 3mn [16:28 / 18:10]
Repérer les signes pour agir à temps
Briser l’isolement est essentiel. Or, beaucoup de femmes victimes continuent à travailler : 62 % des femmes ayant porté plainte sont salariées. Le milieu professionnel devient alors un lieu déterminant, où des signaux peuvent être repérés : fatigue extrême, anxiété, changements d’humeur, absences répétées, marques physiques…
Comprendre ces signaux et savoir réagir peut changer un destin. Sarah Barukh revient sur les conséquences psychologiques profondes des violences et sur les raisons qui poussent certaines femmes à rester dans une relation violente, malgré le danger.
Vidéo : Les conséquences des violences – 3mn [19:50 / 21:38]
Vidéo : Pourquoi elles restent ? – 3mn [30:59 / 32:13]
Le rôle clé de l’entreprise
Même si l’employeur n’est pas responsable des violences subies en dehors du travail, il a un rôle déterminant dans l’accompagnement des victimes. En mettant en place des dispositifs de soutien, en facilitant les démarches ou en offrant un espace sécurisé, l’entreprise peut devenir un véritable point d’appui. Certaines victimes sont même agressées sur leur lieu de travail : un rappel supplémentaire de l’importance de la vigilance collective.
Vidéo : Le rôle de l’entreprise – 8mn [36:07 / 44:37]
Un combat collectif
À travers son témoignage, Sarah Barukh montre que la lutte contre les violences faites aux femmes n’est pas qu’un enjeu individuel : c’est un défi collectif. Repérer, soutenir, accompagner : chaque geste compte. Le 25 novembre est un moment fort de mobilisation, mais l’action doit se poursuivre tout au long de l’année.
Vidéo : Le déclic ? – 3mn [44:38 / 46:36]