Retour sur l’atelier stéréotypes : à nous d’agir !
Interne
Publié le 23/04/2021
Plus de 100 collaborateurs appartenant au groupe Caisse des Dépôts ont participé pendant 1h, le 9 avril dernier, à l’atelier « Stéréotypes : non coupables… mais responsables ! » avec Patrick Scharnitzky.
Les membres du réseau, présents au rendez-vous, étaient issus de différentes régions, de l'Etablissement public et des filiales : Transdev, Société forestière, CDC Biodiversité, SCET, CDC Habitat, Informatique CDC, Egis, Compagnie des Alpes, La Poste, CNP Assurances, Icade et aussi le Fonds de réserve des retraites.
Ensemble, ils ont compris comment fonctionnent les stéréotypes : ces raccourcis utiles à notre cerveau qui ont une influence directe sur nos relations !
D’où viennent-ils ? Comment les maîtriser ? Cet atelier a été l'occasion de donner des clés utiles aux participants pour comprendre l’origine de ces biais inconscients et pour les contrôler.
Une clé incontournable : la prise de conscience !
Les stéréotypes sont généralement partagés dans une culture, en l'occurrence ils sont consensuels. Une entreprise qui se saisit de ce sujet contribue à faire bouger les lignes du bien vivre ensemble.
Dans notre cerveau, les informations se rangent dans des boites de similitudes. Le stéréotype est un automatisme qui se met en place pour réinterpréter la réalité. Il a deux objectifs : nous procurer un bien-être (je connais) et nous rendre efficace (je perçois vite pour décider vite).
Le stéréotype est le matériau brut de l’image que l’on a de quelqu’un. Il est rapidement suivi d’un préjugé positif ou négatif : ce qui prédispose une personnes à agir inconsciemment envers l'autre.
La conséquence négative c’est la discrimination : un passage à l’acte qui prive d’un droit (matériel : une formation par exemple ; ou moral : harcèlement discriminatoire).
L’acte sanctionné est finalement de la réparation.
C’est pourquoi la prévention est la meilleure arme du stéréotype : prendre conscience du fait que nous avons des biais et chercher à déconstruire la crédibilité de nos préjugés.
Notre cerveau fonctionne avec :
- La pensée rationnelle : nous sommes capables toutes et tous de réfléchir, d’observer une réalité, de peser le pour et le contre, d’en déduire une opinion et de prendre une décision. C’est un mode de fonctionnement que nous décidons d’activer quand nous sommes motivés à être exacts. Ce mode est très couteux en motivation. Il nous coûte également cher en temps : compiler des infos, les comparer, les analyser etc.
- La pensée intuitive (terrain des stéréotypes) : elle est spontanée ; par exemple, un nourrisson associe des visages de femmes à des ustensiles de cuisine et des outils de bricolage à l’homme. Il fait déjà des connexions genrées. La pensée intuitive, sans aucune dépense d’énergie, permet à notre cerveau de faire une connexion entre ce que nous avons déjà vécu et ce qui nous arrive. Les biais rentrent dans ce système. Ils sont pilotés par le bien être : livrer le monde de façon assez simple pour le comprendre. Ce qui nous anime ce n’est pas de percevoir le monde de façon juste et exacte mais c’est de passer une bonne journée ! Et c’est là que nous devons être vigilants dans notre relation à l’autre.
Retrouvez la synthèse de l’atelier par ici :
Synthèse atelier stéréotypes
avec Patrick Scharnitzky.
#Atelier en#ligne: les membres du réseau #AlterEgales ont partagé un moment de prise de conscience avec Patrick Scharnitzky sur les #Stéréotypes !
Une #citation pour débuter la semaine !
Plus d' infos sur le réseau #mixité @caissedesdepots.