9ème Etude GEF - Qu’est-ce qui éloigne encore les femmes des postes de direction en entreprise en 2022 ?

Grandes Ecoles au Féminin s’est associé au cabinet de conseil Roland Berger pour réaliser une étude sur ce qui explique que les femmes restent sous-représentées au sein des directions des grands groupes en France.

 

Cette étude inédite a été menée auprès de 900 femmes cadres et hautes dirigeantes françaises ainsi que sur des analyses de données opérées à partir du réseau professionnel LinkedIn.

 

L’objectif de cette analyse est de comprendre pourquoi, malgré les évolutions réglementaires, il existe encore de grandes disparités entre les femmes et les hommes dans l’accès aux postes de direction en France.

La France a la première place du classement des grands pays mondiaux sur le périmètre des conseils d’administration (CA), avec une quasi-parité à plus de 46 % de femmes dans les CA du CAC 40. Mais seulement 2 présidentes de CA !

En revanche les taux de mixité dans les instances dirigeantes opérationnelles COMEX et CODIR sont bien moindres, on ne compte que 25% de femmes au sein des COMEX du CAC 40. Et seulement 3 femmes à la tête d’entreprises du CAC40. Certains secteurs d’activité sont encore très masculins (tech, industrie, énergie…). En revanche le secteur de la finance se hisse à la première place avec 33% de mixité en 2022, comparer à celui de la santé, en dernière position avec un taux de féminisation des Comex/Codir de moins de 20%.

 

Ces résultats peuvent s’expliquer par différents obstacles, parmi lesquels :

  • Une réglementation qui ne s’applique pas à l’intégralité des entreprises françaises
  • L’existence de biais de genre inconscients et managériaux
  • Une intégration difficile dans des milieux majoritairement masculins
  • Des phénomènes de discrimination encore répandus
  • Un manque de soutien de la part des collègues masculins
chiffres clés GEF

Alors quelles solutions pour permettre de briser le plafond de verre ?

 

L’étude propose plusieurs pistes. En voici quelques-unes :

 

  • Le levier du recrutement et de la progression de carrière : avoir des objectifs chiffrés
  • Renforcer les initiatives internes : networking, formation, mentorat…
  • Continuer à favoriser les mesures pour l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle

 

En complément, les femmes dirigeantes interviewées ont prodigué quelques conseils : avoir une idée clairement définie de ses priorités professionnelles, bien s’entourer, rejoindre les réseaux professionnels et lutter contre le syndrome de l’imposteur.

 

Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité de l’étude GEF